Emmanuel Macron a réuni vendredi à Saint-Denis plusieurs chefs de parti pour échanger sur la situation au Proche-Orient, où la France souhaite jouer un rôle de médiation. Mais le Parti socialiste et Les Républicains ont décliné l’invitation, marquant leur désaccord avec la politique étrangère du président.
Les absents
- Le Parti socialiste : Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a justifié son refus de participer à la rencontre par le manque de clarté de la position française sur le conflit israélo-palestinien. Il a dénoncé le “double langage” d’Emmanuel Macron, qui a exprimé son soutien à Israël tout en appelant à la reprise du dialogue avec les Palestiniens.
- Les Républicains : Le président des LR, Christian Jacob, a également décliné l’invitation, estimant que la rencontre n’avait pas de sens. Il a reproché à Emmanuel Macron de ne pas avoir de “vision stratégique” sur le Proche-Orient et de ne pas défendre les intérêts de la France. Il a également critiqué le choix du lieu, Saint-Denis, qui selon lui n’est pas propice à un débat serein.
Les présents
- La République en marche : Le délégué général de LREM, Stanislas Guerini, a salué l’initiative d’Emmanuel Macron, qui selon lui témoigne de sa volonté de rassembler les forces politiques sur les grands enjeux internationaux. Il a affirmé que la France avait un rôle à jouer pour favoriser la paix au Proche-Orient, en soutenant la solution à deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte en sécurité.
- Le Rassemblement national : Le vice-président du RN, Jordan Bardella, a accepté de participer à la rencontre, malgré ses divergences avec Emmanuel Macron. Il a dit vouloir faire entendre la voix de son parti, qui défend la souveraineté de la France et la protection de ses intérêts. Il a également réaffirmé son soutien à Israël, qu’il considère comme un allié stratégique et un rempart contre l’islamisme.
- La France insoumise : Le chef de file de LFI, Jean-Luc Mélenchon, a également répondu présent à l’invitation, tout en exprimant ses réserves sur la méthode et le fond. Il a déploré que la rencontre ne soit pas suivie d’un vote au Parlement sur la position de la France au Proche-Orient. Il a aussi plaidé pour une reconnaissance de l’État palestinien et une condamnation de la colonisation israélienne.
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