Immigration : Aurélien Pradié critique la proposition de référendum de Xavier Bertrand


Introduction

Le secrétaire général des Républicains, Aurélien Pradié, a exprimé son désaccord avec la proposition de Xavier Bertrand, candidat à la présidentielle, de soumettre à référendum la question de l’immigration. Selon lui, la droite risque de “finir cocue” si elle se laisse entraîner dans ce débat.

Les arguments de Pradié

Dans une interview accordée au Parisien, Aurélien Pradié a déclaré que le référendum sur l’immigration était une “fausse bonne idée” qui ne résoudrait pas le problème. Il a estimé que la droite devait proposer des solutions concrètes et efficaces, comme la réforme du droit d’asile, le renforcement des frontières, la lutte contre l’immigration clandestine et l’intégration des étrangers en situation régulière.

Il a également mis en garde contre le risque de tomber dans le piège du Rassemblement national, qui cherche à imposer son agenda et à polariser le débat public. Il a affirmé que la droite devait défendre ses valeurs sans se laisser enfermer dans une logique de “guerre civile”.

La réaction de Bertrand

Face aux critiques de Pradié, Xavier Bertrand a réaffirmé sa volonté de consulter les Français sur l’immigration. Il a expliqué que le référendum était un outil démocratique qui permettait de trancher les questions qui divisent la société. Il a ajouté qu’il ne s’agissait pas de faire un référendum “pour ou contre les immigrés”, mais de définir les conditions d’accueil et d’intégration des étrangers en France.

Il a également récusé l’accusation de faire le jeu du RN, en soulignant qu’il était le seul candidat capable de battre Marine Le Pen au second tour. Il a dit assumer son positionnement de “droite populaire et sociale”, qui répond aux attentes des Français.

Conclusion

La proposition de référendum sur l’immigration de Xavier Bertrand a suscité un vif débat au sein de la droite. Aurélien Pradié a exprimé son opposition à cette idée, qu’il juge inefficace et dangereuse. Xavier Bertrand a maintenu sa volonté de consulter les Français, en affirmant qu’il s’agissait d’un acte de courage et de responsabilité.