Patrick Pelloux sous les feux de l’accusation : Toux volontaires et comportement controversé durant la cérémonie d’égalité à l’Élysée

Faits divers, Santé, France - Monde Publié le 12/04/2024 à 20:36 , mis à jour à 20:42 ALC l'essentiel Le médecin urgentiste Patrick Pelloux est accusé par l’infectiologue Karine Lacombe de harcèlement moral et sexuel. En regardant en arrière, son attitude lors de la cérémonie pour l’égalité entre les femmes et les hommes élevée au


l’essentiel Le médecin urgentiste Patrick Pelloux est accusé par l’infectiologue Karine Lacombe de harcèlement moral et sexuel. En regardant en arrière, son attitude lors de la cérémonie pour l’égalité entre les femmes et les hommes élevée au rang de « grande cause du quinquennat » d’Emmanuel Macron en 2017, interroge. Patrick Pelloux semblait pris d’une incontrôlable toux face à Marianne Schiappa.

Dans son compte rendu de la cérémonie du 25 novembre 2017, O uest-France relate le « discours ponctué de toux incessantes, a priori volontaires » du médecin urgentiste Patrick Pelloux. La secrétaire d’État d’alors, Marlène Schiappa avait même déclaré, sur une note d’humour : « S’il y a des personnes qui ont des maux de gorges, il y a des verres d’eau à disposition dans la salle à côté. Au pire, la ministre de la Santé ici présente pourra vous prescrire quelque chose si vraiment ça perdure ».

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Cette attitude interroge, maintenant que l’on sait les accusations portées contre le médecin urgentiste. Pour rappel, l’infectiologue Karine Lacombe assure avoir été témoin d’une agression sexuelle de Patrick Pelloux sur l’une de ses collègues. Elle décrit également un « prédateur sexuel », coutumier des blagues grivoises voire carrément sexistes.

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Dans son enquête, Paris-Match assurait même que les ministres de la Santé Roselyne Bachelot, puis Agnès Buzyn étaient au courant des agissements du médiatique médecin. Marlène Schiappa savait-elle, elle aussi, que l’invité d’honneur de la cérémonie pour l’égalité entre les femmes et les hommes était un prédateur sexuel ? C’est la question que pose le magazine ce vendredi 12 avril.

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