Violences policières à Marseille : les scandales qui ébranlent la République


👋 Salut, c’est La Dépêche, votre source d’information locale et indépendante sur Marseille et sa région. Aujourd’hui, on va vous parler des violences policières qui ont éclaté dans la cité phocéenne à la fin du mois de juin, suite à la mort du jeune Nahel à Nanterre. Vous vous souvenez ? Des émeutes ont secoué le centre-ville pendant plusieurs nuits, avec des affrontements entre les forces de l’ordre et des groupes de jeunes, des pillages de commerces et des dégradations de biens publics. 😱

Mais ce n’est pas tout. Il y a aussi eu des soupçons de bavures policières, qui ont fait l’objet de plusieurs enquêtes confiées à la police judiciaire et à l’IGPN, la police des polices. On fait le point sur ces affaires qui ont choqué l’opinion publique et qui posent la question du respect des droits de l’homme et du maintien de l’ordre républicain. 🕵️‍♂️

Le cas Mohamed : mort par un tir de flash-ball ?

Le 1er juillet, Mohamed, un livreur Uber Eats de 27 ans originaire d’Oran (Algérie), est retrouvé inconscient après avoir chuté de son scooter cours Lieutaud, à quelques centaines de mètres du Vieux-Port. Il décède quelques heures plus tard à l’hôpital. 😢

Dans un premier temps, les autorités parlent d’un accident de la circulation, sans lien avec les émeutes qui se déroulent au même moment dans le secteur. Mais très vite, des témoignages et des vidéos contredisent cette version officielle. 🤔

En effet, Mohamed aurait été touché par un tir de flash-ball, une arme à létalité réduite utilisée par les policiers pour disperser les manifestants. Selon sa tante, il présentait un énorme bleu au thorax et une blessure à la jambe. De plus, il aurait filmé quelques minutes avant sa mort des policiers en train de maîtriser un individu en marge des émeutes. 🎥

Face à ces éléments troublants, le parquet de Marseille ouvre une information judiciaire pour violence en réunion par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner. L’enquête est confiée à la direction territoriale de la police judiciaire (DTPJ) et à l’IGPN. Le but : identifier le ou les auteurs du tir fatal et les circonstances exactes du drame. 🔎

Le cas Yassine : blessé par des coups de matraque ?

Le 2 juillet, Yassine, un jeune homme de 21 ans, est hospitalisé dans un état grave après avoir été interpellé par des policiers dans le centre-ville de Marseille. Il souffre d’un traumatisme crânien et d’une fracture du nez. 😖

Selon ses proches, il aurait été victime de coups de matraque lors de son arrestation, alors qu’il rentrait chez lui après avoir assisté à un match de football dans un bar. Il aurait été pris à partie par des policiers qui le soupçonnaient d’avoir participé aux émeutes. 🚓

Là encore, le parquet de Marseille ouvre une information judiciaire pour violence en réunion par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à 8 jours. L’enquête est également confiée à la DTPJ et à l’IGPN. Le but : établir les responsabilités et les faits dans cette affaire qui a suscité l’indignation des associations de défense des droits de l’homme. 🙌

Le cas des policiers agressés : tentatives de meurtre ?

Le 30 juin, deux policiers en civil sont violemment agressés par une dizaine d’individus dans le quartier de la Belle-de-Mai, à Marseille. Ils sont roués de coups et frappés avec des barres de fer et des bouteilles. L’un d’eux est grièvement blessé à la tête et perd connaissance. 😱

Ces policiers, qui appartenaient à la brigade anticriminalité (BAC), étaient en mission de surveillance dans le cadre d’une enquête sur un trafic de stupéfiants. Ils auraient été repérés et pris pour cible par des dealers qui les auraient confondus avec des rivaux. 🚬

Le parquet de Marseille ouvre une information judiciaire pour tentatives de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique. L’enquête est menée par la DTPJ. Le but : retrouver et interpeller les auteurs de cette attaque qui a provoqué la colère et l’émotion des syndicats de police. 🚨

Conclusion : quelle justice pour les victimes ?

Vous l’aurez compris, ces affaires sont loin d’être résolues. Elles illustrent la complexité et la sensibilité du sujet des violences policières, qui oppose souvent les forces de l’ordre et les habitants des quartiers populaires. 😔

D’un côté, les policiers se disent confrontés à une violence croissante et à un manque de moyens et de soutien. De l’autre, les citoyens dénoncent des abus de pouvoir et une impunité des agents impliqués dans des bavures. 😡

Comment rétablir la confiance entre la police et la population ? Comment garantir le respect des droits de l’homme et du maintien de l’ordre républicain ? Comment rendre justice aux victimes et sanctionner les coupables ? Autant de questions qui restent en suspens et qui appellent des réponses urgentes et efficaces. 🙏

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