Hémorragie cérébrale : Edwin van der Sar entre la vie et la mort, tout ce qu’il faut savoir sur cette maladie silencieuse


Edwin van der Sar, victime d’une hémorragie cérébrale, se bat pour sa vie

Vous connaissez sûrement Edwin van der Sar, l’ancien gardien de but de l’Ajax Amsterdam, de Manchester United et de l’équipe des Pays-Bas. Il a marqué l’histoire du football avec ses arrêts spectaculaires et ses trophées prestigieux. Mais saviez-vous qu’il est actuellement hospitalisé en soins intensifs après avoir subi une hémorragie cérébrale ? 😱

C’est ce qu’a annoncé vendredi 7 juillet l’Ajax Amsterdam dans un communiqué. Selon le club néerlandais, Edwin van der Sar a été victime d’une hémorragie cérébrale alors qu’il était en vacances en Croatie avec sa famille. Il a été transporté d’urgence à l’hôpital de Split, où il se trouve dans un état stable mais grave. 🚑

Mais qu’est-ce qu’une hémorragie cérébrale ? Comment la reconnaître ? Quelles sont les conséquences possibles ? Et comment la prévenir ? Voici tout ce que vous devez savoir sur cette maladie qui peut toucher n’importe qui, même les sportifs de haut niveau comme Edwin van der Sar. 🧠

Qu’est-ce qu’une hémorragie cérébrale ?

Une hémorragie cérébrale est une rupture d’un vaisseau sanguin dans le cerveau, qui provoque un saignement interne. Ce saignement peut comprimer ou endommager les tissus cérébraux, ce qui peut entraîner des symptômes tels que des maux de tête, des troubles de la vision, de la parole ou de la coordination, une faiblesse ou une paralysie d’un côté du corps, une perte de connaissance ou un coma. 😵

Il existe deux types principaux d’hémorragies cérébrales : les hémorragies intracérébrales et les hémorragies sous-arachnoïdiennes. Les hémorragies intracérébrales se produisent à l’intérieur du cerveau, tandis que les hémorragies sous-arachnoïdiennes se produisent entre le cerveau et les membranes qui l’entourent. Les causes les plus fréquentes d’hémorragies cérébrales sont l’hypertension artérielle, les traumatismes crâniens, les anévrismes (dilatations anormales des vaisseaux sanguins) et les malformations artério-veineuses (anomalies congénitales des vaisseaux sanguins). 💉

Comment reconnaître une hémorragie cérébrale ?

Une hémorragie cérébrale est une urgence médicale qui nécessite une prise en charge rapide. Il est donc important de savoir reconnaître les signes qui doivent vous alerter. Pour cela, vous pouvez utiliser le test FAST, qui signifie Face (visage), Arm (bras), Speech (parole) et Time (temps). Voici comment l’appliquer : 😊

  • Face : demandez à la personne de sourire. Si un côté de son visage est affaissé ou paralysé, c’est un signe d’alerte.
  • Arm : demandez à la personne de lever les deux bras. Si elle ne peut pas lever un bras ou si un bras retombe, c’est un signe d’alerte.
  • Speech : demandez à la personne de répéter une phrase simple. Si elle a du mal à parler, à articuler ou à comprendre ce que vous dites, c’est un signe d’alerte.
  • Time : si vous observez un ou plusieurs de ces signes, appelez immédiatement le 15 (ou le 112 en Europe) et notez l’heure à laquelle les symptômes sont apparus. Le temps est crucial pour limiter les séquelles d’une hémorragie cérébrale.

Quelles sont les conséquences possibles d’une hémorragie cérébrale ?

Les conséquences d’une hémorragie cérébrale dépendent de la localisation, de l’importance et de la durée du saignement. Elles peuvent être légères, modérées ou sévères, voire mortelles. Parmi les complications possibles, on peut citer : 😢

  • Des troubles cognitifs, comme des difficultés de mémoire, d’attention, de raisonnement ou de jugement.
  • Des troubles moteurs, comme une hémiplégie (paralysie d’un côté du corps), une hémiplégie (faiblesse d’un côté du corps), des troubles de l’équilibre ou de la marche.
  • Des troubles sensoriels, comme une perte de la vision, de l’audition, du goût ou du toucher.
  • Des troubles du langage, comme une aphasie (difficulté à parler ou à comprendre le langage), une dysarthrie (difficulté à articuler les mots) ou une dysphasie (difficulté à trouver les mots).
  • Des troubles émotionnels, comme une dépression, une anxiété, une irritabilité ou une apathie.
  • Des troubles de la personnalité, comme un changement de caractère, d’humour ou de comportement.

Ces troubles peuvent être temporaires ou permanents, et nécessitent souvent une rééducation adaptée pour aider la personne à retrouver son autonomie et sa qualité de vie. 🙏

Comment prévenir une hémorragie cérébrale ?

La prévention d’une hémorragie cérébrale repose essentiellement sur le contrôle des facteurs de risque vasculaires, c’est-à-dire les éléments qui favorisent l’altération des vaisseaux sanguins. Parmi ces facteurs, on peut citer : 😬

  • L’hypertension artérielle : il s’agit de la principale cause d’hémorragies cérébrales. Il faut donc surveiller régulièrement sa tension et la maintenir dans les normes (inférieure à 14/9).
  • Le tabagisme : il augmente le risque d’hémorragies cérébrales en favorisant l’athérosclérose (durcissement des artères) et l’hypertension. Il faut donc arrêter de fumer ou réduire sa consommation au maximum.
  • L’alcoolisme : il augmente le risque d’hémorragies cérébrales en provoquant une élévation de la tension et une fragilisation des vaisseaux. Il faut donc limiter sa consommation d’alcool à deux verres par jour pour les hommes et un verre par jour pour les femmes.
  • Le diabète : il augmente le risque d’hémorragies cérébrales en favorisant l’athérosclérose et l’hypertension. Il faut donc contrôler son taux de sucre dans le sang et suivre son traitement médical.
  • L’hypercholestérolémie : il augmente le risque d’hémorragies cérébrales en favorisant l’athérosclérose. Il faut donc surveiller son taux de cholestérol et adopter une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes, poissons et fibres, et pauvre en graisses saturées et en sucres rapides.
  • L’obésité : elle augmente le risque d’hémorragies cérébrales en favorisant l’hypertension et le diabète. Il faut donc maintenir un poids normal en fonction de sa taille et pratiquer une activité physique régulière.

En plus de ces mesures hygiéno-diététiques, il est important de consulter régulièrement son médecin traitant pour dépister et traiter les éventuelles maladies cardio-vasculaires, comme l’insuffisance cardiaque, la fibrillation auriculaire ou les valvulopathies. Ces maladies peuvent en effet favoriser la formation de caillots sanguins qui peuvent migrer vers le cerveau et provoquer une hémorragie. 💊

En cas d’antécédents familiaux d’anévrismes ou de malformations artério-veineuses, il peut être utile de réaliser des examens d’imagerie médicale, comme une angiographie ou une IRM, pour dépister et traiter ces anomalies avant qu’elles ne se rompent. 🩺

Conclusion

Une hémorragie cérébrale est une urgence médicale qui peut avoir des conséquences graves sur la santé et la qualité de vie. Il est donc essentiel de savoir reconnaître les signes d’alerte et d’appeler les secours le plus vite possible. Il est également important de prévenir les hémorragies cérébrales en adoptant un mode de vie sain et en contrôlant ses facteurs de risque vasculaires. 🙌

Nous espérons que cet article vous a été utile et que vous avez appris des choses intéressantes sur l’hémorragie cérébrale. Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager avec vos amis, à le commenter ou à nous poser vos questions. Nous serons ravis de vous répondre. 😊

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