Drame à Romans-sur-Isère : Trois suspects mis en examen après le meurtre d’un adolescent de 15 ans

Faits divers, France - Monde, Justice Publié le 12/04/2024 à 22:47 Y.L avec AFP. l'essentiel Les trois principaux suspects dans la mort d’un adolescent de 15 ans à Romans-sur-Isère (Drôme) ce mardi 9 avril ont été mis en examen ce vendredi 12 avril au soir a appris l’AFP auprès de l’avocat de deux d’entre eux. Un adolescent


L’essentiel : Trois individus principaux liés à la mort tragique d’un jeune de 15 ans à Romans-sur-Isère ont été mis en examen ce vendredi 12 avril. L’information provient directement de l’avocat représentant deux des suspects.

🔪 Un tragique incident a éclaté mardi dernier, où un adolescent de 15 ans a perdu la vie après avoir été poignardé en tentant de s’interposer lors d’une altercation dans le quartier de la Monnaie. Ce secteur avait déjà été sous les projecteurs en novembre de l’année précédente, suite au décès de Thomas, 16 ans, également victime d’une attaque au couteau.

👨‍⚖️ Vendredi soir, Me Ivan Flaud a confirmé la mise en examen des trois hommes impliqués. Il s’agit d’un père de famille de 59 ans, son fils adolescent de 15 ans et un autre fils de 26 ans, suspecté d’avoir porté le coup mortel. Ce dernier fait face à des accusations d' »homicide volontaire avec préméditation ».

📌 « Expédition punitive » : Le père est soupçonné d’avoir orchestré une vengeance suite à une altercation filmée quelques jours plus tôt, mettant en scène son fils cadet. La confrontation s’est intensifiée lorsque les suspects ont rencontré la victime, un jeune spectateur de 15 ans, qui a reçu un coup de couteau mortel en tentant de s’interposer.

🚑 L’autopsie de la victime n’a révélé « aucune trace de défense ou de lutte », mais une « unique blessure profonde d’environ 20 centimètres ». Laurent de Caigny, procureur de Valence, a communiqué ces détails, soulignant la brutalité de l’acte.

💬 Le père de famille, décrit comme un ancien technicien de maintenance sans antécédents judiciaires, affirmait intervenir pour mettre un terme au harcèlement subi par son plus jeune fils. Selon son avocat, il n’avait « aucune intention belliqueuse » et « n’est pas directement reproché pour le décès du mineur ».