Toulouse : Espace vert abîmé, parc changé… L’état de la prairie des Filtres inquiète les riverains

Culture et loisirs, Festival Rio Loco, Environnement Publié le 16/06/2024 à 13:18 Paule Njomen l'essentiel Le Festival Rio Loco a démarré ce 12 juin. Toujours situé à la prairie des Filtres, il est un des rendez-vous incontournables de la Ville rose. Malgré ce franc succès, les riverains réitèrent leur préoccupation quant aux installations qui abîment le


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Le Festival Rio Loco a démarré ce 12 juin. Toujours situé à la prairie des Filtres, il est un des rendez-vous incontournables de la Ville rose. Malgré ce franc succès, les riverains réitèrent leur préoccupation quant aux installations qui abîment le parc.

Coupe du monde de rugby, Rio Loco et bientôt Toulouse Plages. La liste des événements culturels s’allonge et cela dérange de plus en plus les riverains de la prairie des Filtres. Non seulement le niveau sonore est élevé mais le parc est régulièrement sujet aux passages des poids lourds transportant les infrastructures déplorent certains des habitants. « Rio Loco gagne en espace d’années en années » affirme de son côté Jean-Claude Coustel, membre des Amis de la Terre.

« Le paysage est rompu »

« Un espace vert sur Toulouse, c’est de l’air, de l’oxygène, de l’ombre », indique Patrick Coste. Membre du collectif des riverains de la prairie des Filtres, il est propriétaire d’un appartement situé juste en face du parc. Après chaque événement d’envergure, il faut remettre en état le site. Et Patrick Coste a fait les comptes. Il estime à « huit semaines » dans l’année l’accessibilité du parc pour les riverains. Pour lui, Toulouse Plages, qui aura lieu cette année du 20 juillet au 25 août, fait aussi partie du problème. « Quand ils installent ces jeux, ils contribuent à détruire le jardin », constate-t-il avant de confesser que « le paysage est rompu ». Comme d’autres riverains, il se questionne sur la légitimité du lieu pour de tels événements. « Un jardin n’est pas fait pour faire la fête foraine autant de temps dans l’année », souligne le membre du collectif.

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Toujours un problème de son

« Je profite du festival depuis mon lit ! » plaisante Patrick Coste qui a travaillé dans le domaine culturel et apprécie tout de même les artistes qui se produisent au festival. Mais il affirme mettre quotidiennement des « bouchons et un casque » dans les oreilles en raison des décibels. Même si, pour lui, c’est le bruit provenant de la fan zone de la Coupe du monde de rugby 2023 qui s’est révélé être un « enfer ».

Du côté de la mairie de Toulouse, on met en avant les démarches réalisées ces dernières années. Francis Grass, adjoint au maire en charge de la Culture, tient à rappeler qu’un « dispositif innovant a été mis en place pour canaliser les basses ». Cette expérimentation permet « d’éviter que les basses ne se dispersent un peu partout », poursuit-il.

Pour l’heure, l’accès à la Prairie des filtres est condamné depuis le 28 mai, et ce, jusqu’au 21 juin. Quant à Cours Dillon, c’est depuis le 3 juin que l’espace est inaccessible. Il sera également rouvert le 21 juin.

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