Renaud Lavillenie échoue à se qualifier pour les Jeux olympiques de Paris

Renaud Lavillenie, aux JO de Tokyo, le 3 août 2021. MATTHIAS SCHRADER / AP Renaud Lavillenie ne foulera pas la piste d’athlétisme du Stade de France cet été pendant les Jeux olympiques de Paris 2024. Le champion olympique 2012 du saut à la perche et ex-détenteur du record du monde (6,16 m, en 2014) a échoué à se


Renaud Lavillenie, aux JO de Tokyo, le 3 août 2021.

Renaud Lavillenie ne foulera pas la piste d’athlétisme du Stade de France cet été pendant les Jeux olympiques de Paris 2024. Le champion olympique 2012 du saut à la perche et ex-détenteur du record du monde (6,16 m, en 2014) a échoué à se qualifier pour les JO, dimanche, à l’occasion des aux championnats de France, à Angers.

Lavillenie, qui revient de blessure, avait une toute dernière occasion de se qualifier à l’occasion de cette compétition. Mais le Français de 37 ans a franchi 5,45 m au premier essai et 5,60 m au deuxième, avant d’échouer à trois reprises à 5,72 m. Pour prendre part à ses quatrièmes JO, il devait impérativement franchir 5,82 m, la hauteur des minima olympiques.

Le quintuple médaillé mondial (de 2009 à 2017) et triple champion d’Europe (2010, 2012 et 2014) savait depuis qu’il avait décidé de se faire opérer au niveau des ischio-jambiers, en septembre 2023, qu’une course contre-la-montre l’attendrait à son retour à la compétition à la fin du printemps, à peine plus de deux mois avant les Jeux.

Candidat pour être porte-drapeau

Le perchiste tricolore était par ailleurs candidat pour être porte-drapeau de la délégation tricolore pour les Jeux de Paris. En raison de cet échec, cette seconde perspective s’éloigne également pour lui. Le double médaillé olympique (il avait terminé 2e, en 2016, à Rio) était l’un des deux candidats présentés par l’athlétisme français, avec la lanceuse de disque Mélina Robert-Michon. Les porte-drapeaux seront connus le 12 juillet, à deux semaines du coup d’envoi des JO.

Pas question de retraite pour autant pour Lavilnenie. « Je ne suis pas comme mes camarades [Lesueur, Compaoré et Tamgho, samedi], je n’annonce pas ma retraite ! », a-t-il lancé, dimanche, au micro du stade angevin.

Dans la discipline, du côté des hommes, les principaux espoirs reposeront sur les épaules de Thibaut Collet, qui a récemment franchi 5,95 m, une hauteur qui peut lui faire envisager une médaille aux Jeux, mais sans doute pas l’or, qui, semble déjà promise au Suédois Mondo Duplantis, recordman du monde (6,24 m, le 20 avril), qui domine la discipline.

Collet, le seul perchiste français à avoir réalisé les minima olympiques, a été sacré champion de France ce dimanche, avec 5,82 m. Il a ensuite échoué à 5,96 m, un centimètre au-dessus de son récent record personnel.

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