Paris: le procès pour menaces de mort contre le proviseur du lycée Ravel de nouveau renvoyé

Un homme de 27 ans devait être jugé ce mercredi pour des menaces de mort contre le proviseur du lycée Maurice Ravel, qui avait eu une altercation avec une élève fin-février. Le procès a été renvoyé au 2 octobre. Le procès d'un homme de 27 ans qui avait menacé de mort sur internet le proviseur


Un homme de 27 ans devait être jugé ce mercredi pour des menaces de mort contre le proviseur du lycée Maurice Ravel, qui avait eu une altercation avec une élève fin-février. Le procès a été renvoyé au 2 octobre.

Le procès d’un homme de 27 ans qui avait menacé de mort sur internet le proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, après une altercation avec une élève pour qu’elle enlève son voile fin février, a une nouvelle fois été renvoyé mercredi, au 2 octobre.

Le jeune homme est poursuivi pour avoir écrit sur son compte X, à propos du proviseur: « C’est une dinguerie. Faut le brûler vif, ce chien ». Il comparaît « pour provocation publique non suivie d’effet à commettre une atteinte volontaire à la vie ».

Cette affaire, qui avait débouché sur le départ à la retraite anticipée du fonctionnaire, avait suscité une vague d’indignation en France.

Un deuxième renvoi

Placé sous contrôle judiciaire, le prévenu encourt cinq ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.

Initialement, il devait être jugé en comparution immédiate le 23 avril, après un premier report demandé pour préparer sa défense. Mais le procès avait été renvoyé devant la 17e chambre du tribunal judiciaire de Paris, spécialisée notamment dans les délits relatifs à la liberté d’expression.

Mercredi, le tribunal a décidé une nouvelle fois de renvoyer l’audience, au 2 octobre cette fois-ci, en raison du nombre important d’affaires qui doivent être examinées dans la journée, et afin de que le dossier soit jugé dans de bonnes conditions.

Le 28 février, le proviseur de Maurice-Ravel avait eu une altercation avec une élève majeure, à qui il avait demandé de retirer son voile dans l’enceinte de l’établissement. Il avait ensuite subi des menaces de mort sur internet.

La plainte de l’élève classée sans suite

Le prévenu avait été interpellé mi-mars. Devant le tribunal fin avril, il avait dit « regretter » ses propos et « présenté ses excuses » à la victime. Inconnu de la justice, le jeune homme est titulaire d’un master et cherche un emploi comme « project manager » dans le « web digital ».

Il avait proféré ses menaces après que sa soeur lui eut rapporté ce qui s’était passé dans l’établissement scolaire. Mais la version de la lycéenne, pas directement témoin des faits, était mensongère, selon l’avocat du proviseur, Me Francis Lec.

Le proviseur « a été pris dans un engrenage infernal à partir d’un mensonge de la part d’une élève », un emballement qui présente des similitudes avec celui ayant mené à l’assassinat du professeur Samuel Paty, en octobre 2020 dans les Yvelines, a estimé l’avocat.

A Paris, l’élève impliquée dans l’altercation a déposé plainte contre le proviseur pour violences, mais sa plainte a été classée sans suite pour « infraction insuffisamment caractérisée ».

Le proviseur, qui après ces incidents a anticipé de quelques mois son départ en retraite, a porté plainte pour « acte d’intimidation envers une personne participant à l’exécution d’une mission de service public pour obtenir une dérogation aux règles régissant ce service ».

Mi-mars, un autre homme également interpellé dans le cadre de cette enquête a été jugé en comparution immédiate à Lisieux (Calvados). Il a été relaxé, mais le parquet a fait appel.

Mathias Fleury avec AFP

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Un homme de 27 ans devait être jugé ce mercredi pour des menaces de mort contre le proviseur du lycée Maurice Ravel, qui avait eu une altercation avec une élève fin-février. Le procès a été renvoyé au 2 octobre.

Le procès d’un homme de 27 ans qui avait menacé de mort sur internet le proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, après une altercation avec une élève pour qu’elle enlève son voile fin février, a une nouvelle fois été renvoyé mercredi, au 2 octobre.

Le jeune homme est poursuivi pour avoir écrit sur son compte X, à propos du proviseur: « C’est une dinguerie. Faut le brûler vif, ce chien ». Il comparaît « pour provocation publique non suivie d’effet à commettre une atteinte volontaire à la vie ».

Cette affaire, qui avait débouché sur le départ à la retraite anticipée du fonctionnaire, avait suscité une vague d’indignation en France.

Un deuxième renvoi

Placé sous contrôle judiciaire, le prévenu encourt cinq ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.

Initialement, il devait être jugé en comparution immédiate le 23 avril, après un premier report demandé pour préparer sa défense. Mais le procès avait été renvoyé devant la 17e chambre du tribunal judiciaire de Paris, spécialisée notamment dans les délits relatifs à la liberté d’expression.

Mercredi, le tribunal a décidé une nouvelle fois de renvoyer l’audience, au 2 octobre cette fois-ci, en raison du nombre important d’affaires qui doivent être examinées dans la journée, et afin de que le dossier soit jugé dans de bonnes conditions.

Le 28 février, le proviseur de Maurice-Ravel avait eu une altercation avec une élève majeure, à qui il avait demandé de retirer son voile dans l’enceinte de l’établissement. Il avait ensuite subi des menaces de mort sur internet.

La plainte de l’élève classée sans suite

Le prévenu avait été interpellé mi-mars. Devant le tribunal fin avril, il avait dit « regretter » ses propos et « présenté ses excuses » à la victime. Inconnu de la justice, le jeune homme est titulaire d’un master et cherche un emploi comme « project manager » dans le « web digital ».

Il avait proféré ses menaces après que sa soeur lui eut rapporté ce qui s’était passé dans l’établissement scolaire. Mais la version de la lycéenne, pas directement témoin des faits, était mensongère, selon l’avocat du proviseur, Me Francis Lec.

Le proviseur « a été pris dans un engrenage infernal à partir d’un mensonge de la part d’une élève », un emballement qui présente des similitudes avec celui ayant mené à l’assassinat du professeur Samuel Paty, en octobre 2020 dans les Yvelines, a estimé l’avocat.

A Paris, l’élève impliquée dans l’altercation a déposé plainte contre le proviseur pour violences, mais sa plainte a été classée sans suite pour « infraction insuffisamment caractérisée ».

Le proviseur, qui après ces incidents a anticipé de quelques mois son départ en retraite, a porté plainte pour « acte d’intimidation envers une personne participant à l’exécution d’une mission de service public pour obtenir une dérogation aux règles régissant ce service ».

Mi-mars, un autre homme également interpellé dans le cadre de cette enquête a été jugé en comparution immédiate à Lisieux (Calvados). Il a été relaxé, mais le parquet a fait appel.

Mathias Fleury avec AFP

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