Le port du hijab dans le football féminin : une décision controversée du Conseil d’État
Le Conseil d’État a rendu sa décision ce jeudi 29 juin sur le port du hijab dans le football féminin, un sujet qui a suscité de vifs débats dans la classe politique et la société française. Quels sont les enjeux de cette affaire ? Quels sont les arguments des uns et des autres ? Quelles sont les réactions à cette décision ? Voici un résumé de l’actualité sur ce thème.
Le recours des Hijabeuses
Le port du hijab dans le football féminin est interdit par la Fédération française de football (FFF) depuis 2016, au nom du principe de neutralité. Cette règle va à l’encontre de celle de la Fédération internationale de football association (FIFA), qui autorise depuis 2014 les joueuses à évoluer en compétition internationale avec leur voile.
Un collectif de femmes musulmanes, appelé les Hijabeuses, a décidé de contester cette interdiction devant la justice administrative, estimant qu’elle porte atteinte à leur liberté religieuse et à leur droit de pratiquer le sport qu’elles aiment. Elles s’appuient notamment sur la Convention européenne des droits de l’homme et sur la loi française de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État, qui garantissent la liberté de culte.
Les Hijabeuses affirment que le port du hijab n’est pas un signe de prosélytisme ou de provocation, mais un choix personnel et intime. Elles soulignent aussi que le hijab ne présente pas de risque pour la sécurité ou la santé des joueuses, et qu’il n’empêche pas le respect des règles du jeu et de l’esprit sportif.
L’avis du rapporteur public
Lundi 26 juin, le Conseil d’État a examiné le recours des Hijabeuses lors d’une audience publique. Le rapporteur public, qui dit le droit et dont l’avis est généralement suivi, a recommandé de leur donner raison en estimant que l’interdiction du hijab par la FFF n’était pas justifiée.
Le rapporteur public a considéré que les joueuses de football ne sont pas des agents publics soumis au devoir de neutralité, mais des usagères d’un service public qui bénéficient de la liberté religieuse. Il a ajouté que le port du hijab n’est pas incompatible avec les valeurs du sport, et qu’il ne crée pas de trouble à l’ordre public ou au bon déroulement des compétitions.
Le rapporteur public a donc proposé au Conseil d’État d’annuler la règle de la FFF et d’enjoindre à cette dernière de modifier son règlement dans un délai de six mois.
La décision du Conseil d’État
Ce jeudi 29 juin, le Conseil d’État a rendu sa décision, qui va à l’encontre de l’avis du rapporteur public. Il a maintenu l’interdiction du port du hijab dans le football féminin, en estimant que la FFF pouvait imposer une obligation de neutralité des tenues lors des compétitions et manifestations sportives.
Le Conseil d’État a jugé que les fédérations sportives, chargées d’assurer le bon fonctionnement du service public dont la gestion leur est confiée, peuvent édicter les règles qu’elles estiment nécessaires au bon déroulement des matchs et à la prévention des affrontements ou confrontations. Il a estimé que l’interdiction édictée par la FFF était adaptée et proportionnée.
Le Conseil d’État a donc rejeté le recours des Hijabeuses, qui ont exprimé leur déception et leur incompréhension face à cette décision. Elles ont annoncé qu’elles allaient étudier les voies de recours possibles, notamment devant la Cour européenne des droits de l’homme.
Le port du hijab dans le football féminin : une décision controversée du Conseil d’État
Salut, c’est Julie. Je suis là pour te parler d’un sujet qui fait beaucoup de bruit en ce moment : le port du hijab dans le football féminin. Tu sais, ce foulard que certaines femmes musulmanes portent sur la tête pour couvrir leurs cheveux. Eh bien, il se trouve que la Fédération française de football (FFF) interdit aux joueuses de le porter pendant les compétitions. Mais un collectif de femmes, appelé les Hijabeuses, a décidé de contester cette interdiction devant la justice. Et le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative du pays, vient de rendre sa décision ce jeudi 29 juin. Alors, qu’a-t-il dit ? Est-ce que les Hijabeuses ont gagné leur combat ? Est-ce que le hijab va être autorisé sur les terrains de foot ? Et pourquoi cette affaire fait-elle autant polémique ? Je vais essayer de te résumer tout ça en quelques paragraphes, en utilisant un langage simple et familier, et en te donnant des sources fiables pour approfondir le sujet si tu le souhaites. Allez, c’est parti ! 😊
Le recours des Hijabeuses
Tout commence en 2016, quand la FFF décide de modifier son règlement pour interdire aux joueuses de porter \ »tout signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale\ » pendant les matchs. En clair, pas de hijab, pas de croix, pas de kippa, pas de drapeau… La FFF dit qu’elle veut respecter le principe de neutralité, qui est une valeur importante en France. Mais cette règle ne plaît pas à tout le monde. Surtout qu’elle va à l’encontre de celle de la FIFA, l’organisation internationale qui gère le football dans le monde. La FIFA, elle, autorise le port du hijab depuis 2014, à condition qu’il soit adapté à la pratique sportive et qu’il ne présente pas de risque pour la sécurité ou la santé des joueuses.
C’est là qu’entre en scène le collectif des Hijabeuses. Ce sont des femmes musulmanes qui aiment jouer au foot et qui veulent porter le hijab sur le terrain. Elles disent que c’est leur choix personnel et intime, et que ça n’a rien à voir avec du prosélytisme ou de la provocation. Elles disent aussi que le hijab ne les empêche pas de respecter les règles du jeu et l’esprit sportif. Et elles disent surtout que l’interdiction de la FFF porte atteinte à leur liberté religieuse et à leur droit de pratiquer le sport qu’elles aiment. Elles s’appuient notamment sur la Convention européenne des droits de l’homme et sur la loi française de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État, qui garantissent la liberté de culte.
Les Hijabeuses décident donc de contester l’interdiction devant la justice administrative, en déposant un recours devant le Conseil d’État. Elles demandent à ce que la règle de la FFF soit annulée et modifiée pour être conforme à celle de la FIFA.
L’avis du rapporteur public
Lundi 26 juin, le Conseil d’État examine le recours des Hijabeuses lors d’une audience publique. Le rapporteur public, qui est un magistrat chargé d’examiner les affaires et de dire le droit, rend son avis. Et surprise : il est favorable aux Hijabeuses ! Il recommande au Conseil d’État de leur donner raison en estimant que l’interdiction du hijab par la FFF n’est pas justifiée.
Le rapporteur public considère que les joueuses de football ne sont pas des agents publics soumis au devoir de neutralité, mais des usagères d’un service public qui bénéficient
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de la liberté religieuse. Il ajoute que le port du hijab n’est pas incompatible avec les valeurs du sport, et qu’il ne crée pas de trouble à l’ordre public ou au bon déroulement des compétitions. Il propose donc au Conseil d’État d’annuler la règle de la FFF et de lui enjoindre de modifier son règlement dans un délai de six mois.
Cet avis fait l’effet d’une bombe dans le monde du football et dans la classe politique. Beaucoup de gens s’indignent de cette prise de position, qu’ils jugent contraire aux principes républicains et à la laïcité. Ils craignent que le port du hijab ne soit un signe de soumission des femmes ou de communautarisme. Ils dénoncent aussi une ingérence de la justice dans les affaires sportives. Ils appellent le Conseil d’État à ne pas suivre l’avis du rapporteur public, mais à confirmer l’interdiction du hijab.
La décision du Conseil d’État
Ce jeudi 29 juin, le Conseil d’État rend sa décision, qui va à l’encontre de l’avis du rapporteur public. Il maintient l’interdiction du port du hijab dans le football féminin, en estimant que la FFF peut imposer une obligation de neutralité des tenues lors des compétitions et manifestations sportives.
Le Conseil d’État juge que les fédérations sportives, chargées d’assurer le bon fonctionnement du service public dont la gestion leur est confiée, peuvent édicter les règles qu’elles estiment nécessaires au bon déroulement des matchs et à la prévention des affrontements ou confrontations. Il estime que l’interdiction édictée par la FFF est adaptée et proportionnée.
Le Conseil d’État rejette donc le recours des Hijabeuses, qui expriment leur déception et leur incompréhension face à cette décision. Elles annoncent qu’elles vont étudier les voies de recours possibles, notamment devant la Cour européenne des droits de l’homme.
La polémique dans la classe politique
L’affaire du hijab dans le football féminin a suscité de vifs débats dans la classe politique et la société française. Certains ont soutenu les Hijabeuses, en défendant leur liberté religieuse et leur droit au sport. Ils ont dénoncé une discrimination et une stigmatisation des femmes musulmanes. Ils ont aussi rappelé que le port du hijab n’est pas un obstacle à l’intégration ou à l’égalité entre les sexes.
D’autres ont critiqué les Hijabeuses, en affirmant que le port du hijab est un signe de soumission ou de prosélytisme. Ils ont invoqué les principes républicains et la laïcité, qui doivent prévaloir sur les revendications religieuses. Ils ont aussi souligné que le port du hijab est incompatible avec les valeurs du sport, qui sont celles du respect, de la mixité et de la fraternité.
La décision du Conseil d’État a été saluée par certains, qui y voient une victoire pour la République et pour le sport. Elle a été déplorée par d’autres, qui y voient une atteinte aux droits fondamentaux et à la diversité.
Et toi, qu’en penses-tu ?
Voilà, tu sais tout sur le port du hijab dans le football féminin. C’est un sujet complexe et sensible, qui touche à des questions importantes comme la religion, le sport, la liberté, l’égalité, la laïcité… Il n’y a pas de réponse simple ou évidente, mais il y a des arguments et des opinions différents. Et toi, qu’en penses-tu ? Es-tu pour ou contre le port du hijab sur les terrains de foot ? Pourquoi ? Quels sont tes critères pour te faire une idée ? N’hésite pas à me donner ton avis en commentaire, en restant respectueux et courtois. Et si tu veux en savoir plus sur ce sujet, tu peux consulter les sources que je t’ai mises en lien ci-dessous. Elles te permettront d’approfondir tes connaissances et de te faire ta propre opinion. Merci de m’avoir lu ! 😊